Et le Verbe s’est fait chair

On trouvera ci-dessous une autre représentation de la scène décrite par la première strophe de l’Angélus :

Les compléments d’objet sont remplacés par données en entrée et en sortie. En entrée si l’Etant a besoin de la donnée ou agit dessus, en sortie s’il produit un résultat pour un autre Etant.
Ci-dessous le même modèle sous sa forme enveloppée :

Un verbe est une catégorie grammaticale qui permet de désigner une action, un état, un fait ou une intention du sujet dans un contexte donné.
Dans Angélus le verbe fait le lien entre le Sujet et l’objets. Par exemple dans une conjugaison Je et Tu ne s’adressent pas au même objet. On l’exprime en disant que Je s’adresse à moi et Tu s’adresse à toi.
On remarque que Sujet est au singulier et objets au pluriel. En fait il y a plusieurs Sujet qui se réfèrent à la même forme objets. Par convention on notera les objets en minuscule et les Sujets en majuscule.
Si dans un texte Angélus je regroupe tous les Sujet se référant au même objets il prendra le nom de Sujets au pluriel. Le groupement des verbe associés deviendra verbes. Ainsi le PROPOSITION élémentaire (Sujet, verbe, objets) sera regroupé sous la forme (Sujets, verbes, objets) et sera désigné par PROPOSITIONS au pluriel.
AGENTS: ST JEAN 1,35 – Angélus (compolog.fr)
De là on en déduit les relations entre tous les ‘ETANT’ présents dans la ‘pièce’.
Elles sont de deux types : La REFERENCE lorsqu’un AGENT fait référence à un autre (ou à lui-même) pour une action donnée.
La COMPOSITION lorsqu’un AGENT a besoin d’un autre pour sa construction ou qui manifeste une appartenance : exemple la PAROLE de Jean ou du SEIGNEUR.
Dans l’écriture les lettres graphiques comme a, b, c… ont un codage interne numérique qui est le code ascii. De même Angélus nomme en général différemment la représentation graphique d’un élément de sa représentation interne. Ainsi la designation du PREDICAT graphique est le VERBE (en majuscule) pour se référer à la métaphore au commencement était le verbe.
Le prédicat le verbe s’est fait chair est également d’une métaphore pour désigner une deuxième étape de la méthode. Le VERBE et la CHAIR conservent la même forme graphique (celle de l’Ange) mais n’ont pas le même sens. La sémantique est non seulement donnée par le codage interne mais également par les noms externes et l’interprétation que j’en fais.
En ce qui concerne la CHAIR une bonne interprétation est donnée par la trilogie : (Esprit, âme, corps). C’est la définition de l’être humain. Pour y intégrer tous ce qui existe (les êtres et les choses) Angélus s’inspire de la philosophie en donnant la CHAIR le nom interne d’ETANT et en externe celui d’ANGE qui rend visible tous les étants.
Pour la comprendre j’utiliserai plutôt l’analogie de la pièce de théâtre pour laquelle on passe du texte de la pièce telle qu’écrite par l’auteur à la mise en scène définie par le metteur en scène comme description des personnages, des décors, des attitudes et mouvements de comédiens, voire des paroles.
Pour modéliser la première étape c’est la métaphore du Verbe qui a été utilisée car nous étions dans la catégorie grammaticale des syntagmes. Après la catégorie du Verbe c’est celle des Etants qui permet de modéliser tout ce qui existe : les Personnages et les Choses du monde réel ou imaginaire (récits, théâtre, films…). Le changement de catégorie permet de ne pas tout mélanger au niveau de l’outil. Le terme d’Etant (ce qui a une existence courante et concrete) inspiré de la philosophie (Heidegger) et permet la distinction d’avec l’Etre qui pour Angélus décrit l’Etant de manière absolue, dans toutes ses potentialités.