Le projet Angélus est né il y a plus de 40 ans, paradoxalement dans un milieu industriel et avait pour nom Compolog pour Composant Logiciel. L’idée était l’industrialisation du logiciel sur le modèle de l’industrie traditionnelle d’où je provenais et qui avait fait ses preuves économiquement. De fait, je me suis rendu compte que la plus value était d’abord intellectuelle et donc était à rechercher dans les méthodes et les modèles. Je me suis donc lancé dans les méthodes orientées objets et le langage UML (Unified Modeling Langage – Standard de l’OMG Objet Management Group).
Parallèlement à cela j’ai poursuivi ma démarche spirituelle comme chrétien dans des équipes paroissiales puis dans des mouvements nationaux comme l’ACI (Action Catholique des milieux Indépendants) ou des mouvements charismatiques (en lien avec le Chemin Neuf). J’ai ajouté à ma formation d’ingénieur à l’INPG (Institut National Polytechnique de Grenoble) et à une formation économique à l’IAE (Institut d’Administration des Entreprises) de Nancy, une formation théologique avec un DUT (Diplôme Universitaire de Théologie) à Sophia Antipolis rattaché à la Catho de Lyon.
A cette occasion, j’ai été marqué par un appel lancé par un évêque de Nancy qui invitait à réfléchir au fait que, d’une manière générale, une formation scientifique pouvait présenter un obstacle à la foi.
De cette réflexion est né Arlequin puis Angélus (@Performateur). Arlequin est la métaphore non seulement du théâtre mais plus précisément de la pièce de Goldoni Arlequin serviteur de deux maitres (@Arlequin2Maitre). Les deux maîtres étaient dans mon esprit le monde de la science et le monde de la littérature. D’où tout une recherche pour modéliser une pièce de théâtre à la façon d’une application informatique. Cela m’a conduit au modèle SOI (Subject, object, Incarnation) qui deviendra Angélus dont le nouveau paradigme est le VERB.
Il s’est alors ouvert tout un champs de possibilités dans le domaine de la modélisation en considérant qu’elle pouvait s’appliquer à n’importe quel texte. Ceux de la Bible s’est imposé à moi à la fois comme le meilleur des démonstrateurs et comme la référence de laquelle tout prenait sens.
Enfin Angélus est passé du statut de modèle de référence à celui de système de développement avec son langage (Le Langage des Anges), son modèle (L’Intelligence des Anges), sa méthode et son outil. Sous le chapeau de l’Incarnation des Anges j’ai placé toutes les utilisations possibles, quelles soient littéraires ou scientifiques. Le tout conduit par la métaphore, prise dans le domaine théologique: l’Economie du Salut. Arlequin devient alors le nom que j’ai donné à l’outil, sous Word, de simulation de l’application Angélus.